Stéphanie Lubrano, éducatrice de jeunes enfants à l’Institut de Paris-Sénart 

Stéphanie Lubrano a rejoint l’Institut de la Parentalité Paris-Sénart en tant qu’éducatrice de jeunes enfants, avec la volonté d’accompagner les familles dans un cheminement ancrée dans la réalité du quotidien. Portée par une approche globale de la parentalité, elle œuvre à transmettre des repères et des outils concrets pour renforcer les liens parents-enfants. Pour elle, « être parent, c’est une histoire collective », un engagement du quotidien qu’elle soutient avec écoute et expertise.

Elle est intarissable sur tout ce qu’il y a encore à faire, avec et pour les enfants et les parents ! Tant au niveau individuel que collectif. Avec cette idée qui ne la quitte plus de donner des clés, de transmettre aux parents des outils de connaissance, pour qu’au final la famille se régénère de l’intérieur. Stéphanie a rejoint récemment l’équipe de l’Institut Paris-Sénart, en tant qu’éducatrice de jeunes enfants. Son objectif est bien de continuer à cultiver les habilités parentales.  Loin des recettes rapides et passe partout, elle souhaite apporter aux familles qui franchissent la porte de l’Institut un accompagnement global et durable. Etre parent, à ses yeux, c’est une histoire collective ! 

« Je me destinais plutôt à être enseignante, raconte Stéphanie. J’ai entamé des études en sciences de l’éducation. Mais lors de mes premiers stages, je me suis rendue compte que je ne recherchais pas du tout ce type de relation avec les enfants ou leurs parents. Je n’avais pas compris avant d’être sur le terrain avec des enseignants, que l’enfant à l’école était considéré uniquement comme un élève : c’était le début des années 90, on le voyait encore comme un puzzle, fait de petits morceaux ! Moi je voulais le prendre en compte dans sa globalité, avec son environnement. Du coup, j’ai bifurqué vers le métier d’éducateur de jeunes enfants ».

Stéphanie complète sa formation par un diplôme universitaire Santé-Éducation, à la faculté de médecine de Nancy : « Je voulais dès le départ faire le lien avec des actions de prévention, pour accompagner le mieux-être de chacun au sein des familles ». Toutes ses exigences professionnelles sont déjà réunies !

« Je voulais dès le départ faire le lien avec des actions de prévention, pour accompagner le mieux-être de chacun au sein des familles »

De la Maison des mille premiers jours à l’Institut de la Parentalité

Stéphanie débute comme éducatrice de jeunes enfants dans une collectivité territoriale, en région parisienne, tout près de Paris. 

Trois enfants et un déménagement plus tard, la voilà investie dans les animations pour enfants du village de Seine et Marne où elle s’est installée. En 2010, on lui propose la direction d’une structure petite enfance associative.
L’association, créée par des familles qui organisent une halte-garderie, met en avant des valeurs associant petite enfance, nature et solidarité. « C’était intergénérationnel, mêlant les grands-parents, les parents, les enfants, les fratries… je trouvais l’idée très inspirante ! », se souvient Stéphanie.

Progressivement, elle constate que les besoins des familles évoluent : il faut trouver d’autres modes d’accueil et déployer de l’accompagnement à la parentalité. « J’ai intégré avec mon équipe le réseau REAAP (Réseau d’Ecoute, d’Appui et d’Accompagnement des parents) et nous avons mis en place des dispositifs de garde pour accompagner notamment les parents en recherche d’emploi, cette situation engendrant des tensions pour tout le monde à la maison, y compris pour les enfants ».

La structure associative se transforme en Maison des Mille premiers jours quand le dispositif du même nom est lancé en 2020 à l’échelle nationale. Avant de prendre le nom définitif d’« Ecolo-Maison des Mille premiers jours » en 2022 : l’association propose alors une écolo-crèche de 32 berceaux et des actions permanentes autour de la parentalité.  
« C’est en développant cette structure et ses activités centrées sur la parentalité, que j’ai découvert l’Institut de la Parentalité et que j’ai eu envie de rencontrer l’équipe de l’Institut parisien », raconte Stéphanie. 

L’attachement, un regard nouveau 

Fin 2024, Stéphanie décide de reprendre un statut d’indépendante. Elle s’inscrit avec deux collègues à la formation sur la Théorie de l’Attachement proposée par l’Institut de la Parentalité.  « Ces 70 heures de formation et d’échanges avec des personnes de tous horizons, ont énormément enrichi ma pratique et ont changé mon regard », commente-t-elle. 

Elle explique : « avant cette formation, j’apportais moi-même des pistes de résolution des problèmes. Je n’avais pas spécialement en tête les « habilités parentales ». Aujourd’hui, je replace systématiquement le parent et son enfant au cœur de nos échanges, j’amène le parent à regarder son enfant autrement, pour le conduire progressivement à être en capacité d’organiser lui-même les choses autrement. Et ça change tout ! ». 

Elle apporte aux parents qui le demandent toutes les connaissances nécessaires sur le développement de l’enfant. Et elle les accompagne surtout dans l’idée que si l’on veut prendre soin de ceux qu’on aime… on a besoin de prendre soin de soi d’abord !

À la lumière de la Théorie de l’Attachement, elle veut plus que jamais engager avec les parents un accompagnement global et des actions durables. 

Elle intervient à l’Institut de Paris-Sénart en tant qu’éducatrice de jeunes enfants, avec sa casquette d’expert du développement de l’enfant et de la relation parent-enfant, acquise au fil de son parcours. On vient la voir pour des difficultés liées à la gestion des émotions, à l’alimentation, au sommeil, à l’autorité, au cadre, aux valeurs éducatives.
« Je suis particulièrement consciente de la variété des temporalités et des situations, souligne Stéphanie. Certains parents attendent un enfant, d’autres se séparent, d’autres encore voient partir leurs plus grands, certains même deviennent grands-parents. Et finalement à tout âge, à toutes les étapes, ils ont besoin de soutien ! »

« j’amène le parent à regarder son enfant autrement… »

« Elle accompagne surtout dans l’idée que si l’on veut prendre soin de ceux qu’on aime… on a besoin de prendre soin de soi d’abord ! »

« Finalement à tout âge, à toutes les étapes, ils ont besoin de soutien ! »

Être parent, une histoire collective !

« Les parents sont ultra courageux, constate Stéphanie. Eduquer un enfant, ce n’est pas simple. Les relations humaines, l’affectif, viennent complexifier toutes les histoires ! Rencontrer des difficultés, c’est juste normal ».  

Et il n’est jamais bon de rester seul dans une situation difficile, souligne-t-elle : « le regard d’une personne bienveillante peut tout débloquer. Rester seul peut faire s’enfoncer, alors que franchir la porte de l’Institut peut changer les relations au sein de la famille ». 

Stéphanie apprécie particulièrement le dicton : tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. « Quand j’ai eu mon premier enfant, au début des années 2000, se souvient-elle, il fallait écouter les conseils des proches, mais pas ceux des inconnus, car la parentalité relevait de la sphère de l’intime. Heureusement les découvertes sur le développement de l’enfant et les neurosciences ont guidé vers de nouvelles postures. On ne peut définitivement pas tout éclairer tout seul : être parent, c’est une histoire collective ! ».  

« Les parents sont ultra courageux … Rencontrer des difficultés, c’est juste normal  » 

« On ne peut définitivement pas tout éclairer tout seul : être parent, c’est une histoire collective ! « 

Dans les locaux de l’Institut Paris-Sénart, Stéphanie apprécie les échanges entre collègues : « on discute des situations rencontrées, on s’éclaire mutuellement, c’est une sorte de formation continue ! »

Elle trouve le cadre, au sein du pôle Santé, particulièrement agréable pour recevoir les parents, et les propositions à leur attention diversifiées. 

« J’ai été touchée dernièrement par une maman que j’ai accompagnée avec ses enfants. Elle m’a dit que j’avais apporté un rayon de soleil dans sa famille. Quand la lumière et la chaleur reviennent au sein d’une famille, on a fait du bon travail, non ? » 

« On discute des situations rencontrées, on s’éclaire mutuellement, c’est une sorte de formation continue ! »

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