Notre monde est en mutation et a entrainé dans son sillage une redéfinition de la famille. Les jeunes parents se retrouvent aujourd’hui face à des enjeux complexes où insécurité et performance viennent questionner leurs nouveaux rôles parentaux.
La crise sanitaire, que l’on connaît depuis deux ans, a majoré ce sentiment et accentué les problématiques existantes, avec l’émergence de souffrances psychiques récemment identifiées, en lien avec la parentalité, comme le Burn Out parental, concernant 5 % des parents.
Pour répondre à ces questionnements, de nouveaux idéaux éducatifs ont émergés et les parents se tournent vers des réponses sans cesse renouvelées.
C’est dans ce cadre que de nouvelles propositions ont vu le jour depuis quelques années : les coachs parentaux et accompagnants à la parentalité. Offrant disponibilité et proximité, ils constituent un premier niveau de réponse pour des parents, qui se sentent de plus en plus seuls et démunis. Cependant leur exercice ne fait l’objet d’aucune réglementation, rendant ce service peu lisible en termes de contenu et de rigueur scientifique. Ainsi, l’utilisation de certaines techniques peut s’avérer dangereuse et induire l’inverse de l’objectif : insécuriser les enfants et majorer les problématiques.
La prévention est un acte qui engage la responsabilité de ceux qui y prennent part, car elle impacte de manière importante la trajectoire d’un individu en construction. Bien au-delà du simple conseil de bon sens, elle justifie un cadre d’exercice rigoureux, tel que celui déjà respecté par les professionnels de santé, eux aussi engagés auprès des parents.
C’est donc dans une co-responsabilité que s’inscrit cet engagement, car nos enfants et leur santé méritent bien toute cette attention.